La fille de Jaïrus
Jésus a pénétré dans la petite chambre
Où reposait un corps, par lui-même formé.
Un parfum d'aloès, un peu de senteur d'ambre,
Ne sauraient, de la mort, masquer la cruauté.
Mais devant cette couche, quand la foule ricane
Lorsqu'il dit: "Cette enfant n'est pas morte! Elle dort",
Lui, Prince de la vie, dont tout esprit émane,
Ne peut que repousser les sceptiques dehors.
Alors, en communion parfaite avec son Père,
Il voulut honorer du centurion la foi,
Prit la main de l'enfant, et puis, autoritaire,
Dit: "Talitha coumi !" (Mon enfant, lève-toi !)
Lui seul, manifestant toute sa compassion
A celle qui sortait de l'ombre de la mort,
"Donnez-lui à manger", dit-il, plein d'affection ...
Quelle douceur de soins il lui prodigue encore !
Lorsqu'un pécheur, sauvé par le sang du Calvaire,
Se sent tiré des eaux qui allaient l'engloutir,
Quelle nouvelle vie, quel bonheur sur la terre,
De marcher avec Christ qui ne peut que bénir !
René Charrière
Où reposait un corps, par lui-même formé.
Un parfum d'aloès, un peu de senteur d'ambre,
Ne sauraient, de la mort, masquer la cruauté.
Mais devant cette couche, quand la foule ricane
Lorsqu'il dit: "Cette enfant n'est pas morte! Elle dort",
Lui, Prince de la vie, dont tout esprit émane,
Ne peut que repousser les sceptiques dehors.
Alors, en communion parfaite avec son Père,
Il voulut honorer du centurion la foi,
Prit la main de l'enfant, et puis, autoritaire,
Dit: "Talitha coumi !" (Mon enfant, lève-toi !)
Lui seul, manifestant toute sa compassion
A celle qui sortait de l'ombre de la mort,
"Donnez-lui à manger", dit-il, plein d'affection ...
Quelle douceur de soins il lui prodigue encore !
Lorsqu'un pécheur, sauvé par le sang du Calvaire,
Se sent tiré des eaux qui allaient l'engloutir,
Quelle nouvelle vie, quel bonheur sur la terre,
De marcher avec Christ qui ne peut que bénir !
René Charrière